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Nicolas de Staël

09.02 – 09.06.2024

En partenariat avec le Musée d’Art Moderne de Paris / Paris Musées, la Fondation de l’Hermitage a consacré une grande rétrospective à Nicolas de Staël (1914-1955), figure incontournable de la scène artistique d’après-guerre. L’exposition rassemblait une sélection de plus de 100 tableaux, dessins, et carnet venus de nombreuses collections publiques et privées, suisses, européennes et internationales. Aux côtés de l’emblématique Parc des Princes (1952), elle présentait un ensemble important d’œuvres rarement, sinon jamais exposées, et proposait un nouveau regard sur le travail de l’artiste, mettant en lumière certains aspects méconnus de sa carrière.

Organisée de manière chronologique, la rétrospective retraçait les évolutions successives de l’artiste, depuis ses premiers pas figuratifs et ses toiles sombres et matiérées des années 1940, jusqu’à ses tableaux peints à la veille de sa mort prématurée en 1955. Si l’essentiel de son travail tient en une douzaine d’années, Staël ne cesse de se réinventer et d’explorer des voies nouvelles : son « inévitable besoin de tout casser quand la machine semble tourner trop rond » le conduit à produire une œuvre remarquablement riche et complexe, « sans esthétique a priori ». Insensible aux modes comme aux querelles de son temps, son travail bouleverse délibérément la distinction entre abstraction et figuration, et apparaît comme la poursuite, menée dans l’urgence, d’un art toujours plus dense et concis : « c’est si triste sans tableaux la vie que je fonce tant que je peux », écrivait-il.

La rétrospective permettait de suivre pas à pas cette quête picturale d’une rare intensité, en commençant par ses voyages de jeunesse et ses premières années parisiennes, puis en évoquant son installation dans le Vaucluse, son fameux voyage en Sicile en 1953, et enfin ses derniers mois à Antibes, dans un atelier face à la mer.
La biographie de Staël a d’emblée créé un mythe autour de son art : de son exil, enfant, suite à la Révolution russe, jusqu’à son suicide à l’âge de 41 ans, la vie du peintre n’a cessé d’influer sur la compréhension de son œuvre. Sans négliger cette dimension mythique, la rétrospective entendait rester au plus près des recherches graphiques et picturales de Staël, afin de montrer avant tout un peintre au travail, que ce soit face au paysage ou dans le silence de l’atelier.

THÉMATIQUE DE L’EXPOSITION
Orphelin exilé devenu voyageur infatigable, Nicolas de Staël est fasciné par les spectacles du monde et leurs différentes lumières, qu’il se confronte à la mer, à un match de football, ou à un fruit posé sur une table. Variant inlassablement les outils, les techniques et les formats (du tableautin à la composition monumentale), Staël aime « mettre en chantier » plusieurs toiles en parallèle, les travaillant par superpositions et altérations successives. Le dessin joue, dans cette exploration, un rôle prépondérant dont une riche sélection d’œuvres sur papier soulignait le caractère expérimental.

PARCOURS DE L’EXPOSITION
Le parcours strictement chronologique était découpé en 11 parties, chaque salle correspondant à une ou plusieurs années du travail de Staël, et se terminait par l’extrait d’un documentaire inédit sur l’artiste, Nicolas de Staël, la peinture à vif, par François Lévy-Kuentz. Une production Temps noir, en coproduction avec Arte France – 2023.

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Catalogue

Nicolas de Staël

Publié en coédition avec les Éditions Paris Musées
280 pages, 23 × 29 cm
250 illustrations couleur
CHF 58.-

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