À la rencontre de Léon Spilliaert

Dans le cadre de son programme de médiation culturelle, la Fondation de l’Hermitage inaugure un partenariat avec l’Établissement primaire et secondaire Isabelle-de-Montolieu, école voisine du musée. Accompagnée par leurs enseignant·e·s de français et d’arts visuels, une classe d’élèves de 13 et 14 ans a réalisé pendant six mois un travail personnel entre écriture et dessin, inspiré par les autoportraits de Léon Spilliaert.

À partir d’un texte très simple décrivant leur apparence, les élèves ont imaginé différentes métaphores ou comparaisons évoquant leur physique et leur caractère, pour ne conserver que des allusions choisies avec soin. Cette progression vers l’écriture poétique leur a permis d’entreprendre un véritable exercice d’introspection.

Grâce à un processus similaire, les élèves ont été guidé·e·s pour représenter leur visage. C’est une photographie, d’abord reproduite à la main sur un support numérique puis imprimée sur papier, qui constitue le point de départ de leur autoportrait habillé de noir. Pour parachever l’exercice, la classe a été invitée à participer à l’accrochage de ses créations au cœur de l’exposition, proposant ainsi un nouveau regard sur l’univers de Léon Spilliaert.

Le but premier de ce projet est d’offrir l’occasion à ces jeunes, qui n’ont que rarement l’occasion – ou l’envie – de franchir les portes d’un musée, de s’impliquer très concrètement dans la réalisation d’une exposition. Par l’intermédiaire de leurs enseignant·e·s, et en compagnie de l’équipe de médiation culturelle qui leur a présenté l’Hermitage puis rendu visite en classe, les participant·e·s ont pu découvrir les coulisses du musée et faire connaissance avec une figure passionnante de l’art du 20e siècle.

Avec le soutien de la Stiftung für Kunst, Kultur und Geschichte (SKKG)

Enseignant·e·s de l’Établissement primaire et secondaire Isabelle-de-Montolieu
Francesco Bucciarelli – français | Ilirjana Gashi – arts visuels
Équipe de médiation de la Fondation de l’Hermitage
Florence Friedrich | Sophie Rogivue

© photo Simon Rimaz